Solutions pour l’hébergement d’urgence
En matière de sans-abrisme, les solutions passent impérativement par différents types de lieux et d’action, entre urgence humanitaire et accompagnement social. «Elles doivent être coconstruites et financées par l’ensemble des acteurs publics: Canton, Ville et Communes», rappelle Alain Bolle, directeur du CSP Genève.
Le CSP est membre du Collectif d’associations pour l’urgence sociale (CausE), qui réclame la pérennisation à l’année d’au moins 500 places pour les sans-abris du canton.
Des solutions ont été trouvées, notamment grâce à l’engagement de la Ville de Genève et de l’Association des Communes genevoises (ACG). Mais il manque encore des places et une politique coordonnée pour les sans-abris allant dans le sens de la Loi sur l’aide aux personnes sans abri (LAPSA), votée en septembre 2021.


Le CausE développe aujourd’hui un concept de lieu de répit humanitaire. Ce concept est pensé comme une solution d’urgence complémentaire aux logements gérés par le collectif dans des hôtels et une maison du canton. Lieux où le CausE propose, en plus d’un accueil de nuit, un accompagnement social basé sur une évaluation des besoins de chaque personne. Le collectif lançait le 26 avril un appel aux communes pour qu’elles mettent à disposition des locaux vides qu’il pourra transformer en lieux de sommeil.
Photos © Eric Roset
Pour en savoir plus:
> Les visages du sans-abrisme, reportage paru le 19 avril 2022 dans Echo Magazine
> 6 minutes avec Aude Bumbacher, directrice du CausE, Radio Lac, 26.4.2022